Building

Paolo Topy Rossetto Photographer - Building 01
Paolo Topy Rossetto Photographer - Building 02
Paolo Topy Rossetto Photographer - Building 03
Paolo Topy Rossetto Photographer - Building 04
Paolo Topy Rossetto Photographer - Building 05
Paolo Topy Rossetto Photographer - Building 06
Paolo Topy Rossetto Photographer - Building 07
Paolo Topy Rossetto Photographer - Building 08
Paolo Topy Rossetto Photographer - Building 09
Paolo Topy Rossetto Photographer - Building 10
Paolo Topy Rossetto Photographer - Building 11
Paolo Topy Rossetto Photographer - Building 12
Paolo Topy Rossetto Photographer - Building 13

BUILDING 2015

Photo

La série « Building » fait directement référence, par son titre, aux architectures ambitieuses pour ne pas dire arrogantes de nos métropoles, capitales et places financières, à ces architectures abritant essentiellement des bureaux, lesquels restent vides la nuit lorsque les employés qui y travaillent rentrent chez eux pour retrouver leur famille, manger et dormir. Cette suite de photographies est constituée de prises de vue de cagettes en plastique de différentes couleurs, du type de celles qui sont utilisées sur les marchés et généralement jetées après usage, parfois avec une partie de leur contenu. Nous avons tous été témoins de ces scènes où des personnes fragilisées économiquement, sans ressources, des sans domicile fixe y cherchent désespérément de quoi manger. Paolo Topy a souhaité évoquer en accentuant exagérément les ombres de ces cagettes les rêves de ces personnes qu’il côtoie au quotidien. Ces rêves sont comme une obsession : avoir une maison à soi, un foyer. Ces ombres sont comme une illusion. Insaisissables, fuyantes, elles disent les difficultés qu’il y a aujourd’hui à avoir accès aux droits les plus élémentaires de tout être humain : avoir un toit sur la tête, avoir de quoi manger. Sombres, inquiétantes, elles disent le fossé qui se creuse dans nos sociétés entre le cynisme et l’indifférence des uns et la fragilité des autres. Des « autres » qui trouvent parfois refuge au pied de ces mêmes buildings qui crânent à plusieurs centaines de mètres au-dessus de leurs têtes.

Yves Peltier

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